Tous les aéronefs en vol génèrent de la turbulence de sillage qui prend essentiellement la forme de deux tourbillons. Le risque pour l’aéronef qui traverse la turbulence de sillage de l’aéronef qui le précède, est d’autant plus important que l’aéronef qui génère la turbulence de sillage est grand – l’intensité de la turbulence est alors très élevée - et l’aéronef qui la rencontre est petit, avec une faible contrôlabilité en roulis notamment.
Pour minimiser les rencontres dangereuses, des règles d’espacement entre aéronefs sont définies. Aujourd’hui, au niveau international comme au niveau national, les aéronefs sont classifiés dans des catégories en fonction de leur masse et des minima de séparation sont définis entre les différentes catégories d’aéronefs.
Certains aéroports, contraints en termes de capacité, mettent en œuvre des séparations réduites, fondées sur une classification d’aéronefs différente. En Europe, c’est le projet porté par Eurocontrol -RECAT-EU- et validé par l’agence européenne pour la sécurité de l’aviation civile à l’automne 2014, qui fait référence.
Les rencontres avec de la turbulence de sillage doivent faire, selon la réglementation européenne, l’objet d’une notification d’évènements auprès de l’autorité de surveillance. Ces évènements font alors l’objet d’un suivi et les incidents les plus notables ou les évènements récurrents font l’objet d’analyses approfondies afin de faire évoluer au besoin la réglementation.
Éditeur | STAC |
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Année de parution | 2016 |
Format | A4 |
Nombre de pages | 43 |