Bien que les emprises aéroportuaires soient considérées comme des zones industrielles par le référentiel européen « Corine Landcover » (base de données européenne d’occupation biophysique des sols), elles sont constituées en moyenne de plus de 75% d’espaces verts. Les aéroports abritent ainsi de nombreux habitats et espèces ordinaires ou remarquables, pouvant être protégés ou d’intérêt patrimonial. Cette richesse écologique est d’autant plus intéressante que les aéroports sont majoritairement de vastes espaces enclavés dans des zones urbaines ou agricoles.
Une partie de la biodiversité présente sur les aérodromes constitue peut cependant engendrer un risque pour les opérations aériennes (collisions animalières, masquage d’éléments de l’infrastructure, etc.). Aussi, les actions en faveur de la biodiversité doivent tenir compte des impératifs de sécurité liés à l’activité aérienne. En matière de gestion du risque animalier, il est important de rappeler que la réglementation nationale en vigueur impose, pour la majorité des aérodromes, la mise en œuvre de mesures appropriées de gestion de la faune et la mise en œuvre d’actions préventives par une gestion appropriée de l’environnement naturel et la pose de clôtures adaptée au risque.
Depuis 2017, le STAC met en œuvre des actions en faveur de la biodiversité aéroportuaire :
- Enquête sur la prise en compte de la biodiversité par les gestionnaires d’aéroports ;
- Etude sur la composition et la gestion du couvert végétal ;
- Etude sur les méthodes d’évaluation et de suivi de la biodiversité aéroportuaire ;
- Tests sur de nouveaux matériels d’effarouchement des oiseaux ;
- Organisation de journées d’échanges sur la biodiversité aéroportuaire ;
- Etude sur l’impact de la fauche sur les aéroports sur la biodiversité ;
- Actions de formation auprès des professionnels du secteur et des futurs professionnels.
Vous pouvez prendre contact avec le STAC par mail à l’adresse suivante : stac-biodiversite-bf@aviation-civile.gouv.fr
Mise à jour le 12 avr. 2024